mercredi 16 mai 2012

L' Europe allemande ou le quatrième reich financier en marche



L'Allemagne post-1945 a été choisie par les USA pour remplir le rôle de puissance continentale en Europe, de même que l'Union européenne a été pensée, voulue, créée, organisée outre-atlantique (qu'on arrête enfin de se pignoler avec les soi-disant pères fondateurs français... subventionnés par la CIA)


Deuxièmement, De Gaulle a essayé de resserrer les liens avec l'Allemagne, ça a duré deux ans, de 1962 à 1964 ; après, il a bien compris qu'il n'y avait rien à tirer d'une telle "coopération".
Toutes les institutions de l'UE sont entre les griffes des Allemands, nous ne sommes pas un partenaire, nous sommes le premier vassal disons, depuis Pompidou, un premier vassal qui les fait rire, les Allemands, car faut voir comme ils sont condescendants avec les peuples latins (bien que nous ne le soyons pas à cent pour cent) ; quelle meilleure preuve que l'euro, ce Deutschemark déguisé ?


Les relations franco-allemande ne peuvent que se degrader à partir du moment ou l'Allemagne redevient une nation hegemonique vis à vis des autres nations européennes et la France n'a pas à accepter les "diktats" berlinois, pour maintenir ce couple Paris-Berlin coute que coute.


La France a autant d'interet à long terme à cooperer avec la Grande-Bretagne, l'Espagne ou l'Italie qu'avec l'Allemagne, qui est une nation en sursis en regardant l'etat calamiteux de sa demographie.


Europe malade
l'Europe est en récession, les prévisions sont mauvaises, les pays en difficulté ne parviennent à réduire leurs déficits. L'Allemagne en subit, et en subira les conséquences.
La CDU vient de subir 2 défaites électorales consécutives.
Au fil des jours, tout le monde semble d'accord pour ajouter un plan de croissance européen. Les moyens divergent. Négociations.
F.Hollande fera des concessions sur le pacte budgétaire.
A.Merckel fera des concessions sur le plan de croissance.
C'est surtout l'euro, monnaie commune, qui a enrichi l'Allemagne et appauvri les "petits pays".


En principe, une économie faible a une monnaie faible, qui freine les importations, et favorise les exportations.
Les "petits pays" ne peuvent pas avoir la même monnaie que l'Allemagne sans solidarité, vu que l' "euro fort" accentue les déséquilibres.
Les déficits des échanges de ces "petits pays"  ont quadruplé depuis l'adoption de l'euro, au bénéfice en particulier de l'Allemagne.
L' Alsace ou la région parisienne exigent ils que les corses ou les correziens gagnent 50% de moins ? en les traitant de cochons gaspilleurs part dessus le marché !


Les eurocrates coupables
Si l'Europe avait été moins économique et plus soucieuse d'humanisme, on n'en serait pas là. Il y a plus de vingt ans quand on nous invitait à voter, on savait que c'était une absurdité de technocrates. Car oui, beaucoup d'eurosceptiques soulignaient les différences cruciales de culture, de langues, de structures et d'infrastructures d'un pays à l'autre. 
Nous savions nous-mêmes, citoyens lambdas, que ce serait bien plus compliqué que l'affaire d'une gestion économique.
C'est aujourd'hui ce qui arrive, ruinés en dix ans ! 
Il n'y a aucune situation soluble connue des technocrates, et les banquiers se marrent en tirant les ficelles en coulisse.